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HISTÓRIAS E LENDAS DE SANTOS - SANTOS EM...
1898, pelo comandante francês Charles d'Ursel

Um "agradável" companheiro de cama...

Graças à recente liberação na Internet de uma série de publicações antigas pela Biblioteca Nacional da França, foi possível localizar esta descrição de uma viagem a Santos, no penúltimo ano do século XIX, feita pelo comandante francês Charles d'Ursel (1848-1903). Seu livrete de 32 páginas formato in-8, Le Brésil - editado em 1898 por Plon, em Paris -, relata uma viagem que o autor fez a este país. O texto do comandante é precedido de uma nota por Charles Simond, que também assina (como C. S.) as notas de rodapé.

A monografia - cujo original está arquivado no Département Philosophie, Histoire, Sciences de l'Homme, na Bibliothèque National de France (referência 8-G-2705(23) - tem ainda prefácio de Paul Adolphe van Cleemputte (1837-1916), além de fotos e desenhos, incluindo um de Santos, com o cais do Valongo ainda em formação. O trecho referente a Santos é encontrado nas páginas 14 a 19, e a imagem na página 21. A tradução para o português, feita por Novo Milênio, está no final:

Santos, em 1898: as caravelas estão atracadas junto ao istmo formado pelo prolongamento dos trilhos da São Paulo Railway, no alinhamento do trecho inicial de cais junto ao Largo Marquês de Monte Alegre. A vista, tomada desde o Monte Serrat, tem no primeiro plano o arvoredo da Praça dos Andradas

Imagem publicada com o texto, na página 21 do livrete Le Brésil

Imagem é foto do Hotel-Vila Moreau, nas cercanias do Rio de Janeiro

Imagem é foto de Petrópolis/RJ

Le Brésil

III

SANTOS ET SAINT-PAUL.

Le contre-amiral du Quilio, commandant la station française de l'Atlantique sud, a bien voulu m'offrir de l'accompagner sur la Vénus, portant son pavillon, pour aller jusqu'à Santos, puis faire de une excursion dans la province de Saint-Paul (1).

Un voyage sur une frégate a quelque analogie avec la vie de château lorsqu'il pleut: on est fort bien installé, il est vrai, mais il est impossible de sortir, et il faut se distraire avec ses propres ressources. Elles ne manquaient pas sur la Vénus, et les heures s'écoulaient très agréablement, tantôt sur la dunette ou au salon de l'amiral, tantôt au carré des officiers, la conversation, pleine de verve et d'esprit, faisait pleinement honneur à son droit de cité sous le pavillon français.

Le but de notre excursion n'était malheureusement pas bien éloigné, et après une trentaine d'heures de navigation, nous mouillâmes dans la baie de Santos pour saluer des coups de canon d'usage le pavillon brésilien hissé sur le fort.

La première journée fut consacrée à explorer les rives environnantes, et à faire avec l'équipage une grande pêche, chaque coup de filet ramena bon nombre de poissons de toutes formes et de toutes espèces. Le lendemain, la chaloupe à vapeur nous remorqua en canot dans la rivière large et profonde qui baigne Santos.

Cette ville est dans la plus heureuse situation pour servir de port: elle tourne le dos à la baie proprement dite, et elle en est séparée par une étendue de terrain plat de plus de trois milles, qui l'abrite complètement des vents du large. C'est aujourd'hui un des premiers ports commerciaux du Brésil: de partent toutes les cargaisons de café que la province de Saint-Paul exporte en très grande abondance.

Les maisons de la ville sont bâties directement sur le quai, plusieurs même sur pilotis; à part les grands magasins s'entassent les balles de café, il n'y a rien d'intéressant à y voir; aussi n'avons-nous pas tardé à monter en wagon pour gagner Saint-Paul.

Le chemin de fer qui gravit les pentes de la serra do mar fait grand honneur aux ingénieurs anglais qui l'ont construit: la montée se compose de quatre rampes successives d'une inclinaison considérable, et sur chacune d'elles le train est tiré à l'aide d'un câble sollicité en haut par une machine à vapeur. Une des parties les plus intéressantes de la route est le passage d'un pont jeté entre deux montagnes. Ce pont, en plan incliné, décrit une courbe élégante, à plus de deux cent cinquante pieds de hauteur. De tous côtés, au-dessus comme au-dessous de soi, on ne voit que forêts épaisses, des arbres chargés de fleurs tranchent d'une façon charmante sur ce fond de verdure.

Arrivés sur le plateau supérieur qui s'étend indéfiniment à l'ouest, nous ne tardames pas à atteindre la capitale de la province. Saint-Paul est une ville rendue fort animée par son École de droit et son grand commerce de café (2). Elle renferme aussi, un couvent des Pères Capucins, Français d'origine, qui nous ont reçus avec le plus aimable empressement, nous faisant les honneurs de leur maison, de leur collège et de leurs jardins. Le musée de cet établissement est spécialement remarquable par une collection des serpents qui pullulent, parait-il, dans cette région, et par quelques beaux échantillons minéralogiques et géologiques. On nous a montré; entre autres choses, une pierre curieuse: c'est une sorte de tranche de granit ayant deux à trois centimètres d'épaisseur, et dont la flexibilité est telle qu'on peut la plier fortement sans la briser.

Les Pères insistèrent pour nous faire visiter leur maison de campagne, et nous acceptâmes avec plaisir cette excursion pour le lendemain. Un Capucin à cheval nous accompagna: c'est un aimable homme, le Père Généraux; mais il a l'aspect plus guerrier que monastique, avec sa longue barbe, son chapeau de feutre gris à larges bords, sa robe relevée laissant voir de grandes bottes armées d'éperons gigantesques! Au bout d'une heure et demie de marche à travers un pays raviné par les pluies et fort peu habité, notre cicerone nous arrête, et nous annonce qu'en ce moment même nous nous trouvons sur le point mathématique passe le tropique du Capricorne. Nous le croyons sur parole; mais en pénétrant dans la zone tempérée, le soleil se charge de nous faire sentir qu'il ne faut pas prendre trop au sérieux cette importante division géographique.

Nous voici arrivés: tout le collège est réuni devant la maison pour nous recevoir, et un groupe de jeunes musiciens nous souhaite la bienvenue par une joyeuse fanfare.
En visitant le parc qui entoure cette habitation de campagne, on nous fait voir un vrai caprice, un prodige de la végétation tropicale: il y a quelques mois, le jardinier coupa un beau cèdre, en fit deux poutres d'inégale grandeur qu'il mit en croix et érigea ainsi, sur un monticule, une sorte de calvaire. Aujourd'hui, cette croix a pris racine, et de ses trois extrémités supérieures sont sorties de belles branches couvertes de feuilles, qui en font un arbre véritable. A côté se trouve un autre tronc coupé à la scie aux deux extrémités; il a été mis en terre, il y a quinze jours, et c'est déjà un arbrisseau abondamment orné de verdure. Aussi, quand je laisse maintenant pendant quelques heures mon parapluie ou mon bâton dans un coin humide, je tremble de le retrouver couvert d'une luxuriante végétation!...

Le soir, au moment nous allions nous mettre en route pour retourner à Saint-Paul, un orage effroyable éclata; la chevauchée du retour était peu tentante, et nous acceptâmes l'offre qui nous fut faite de coucher au couvent. Je partageai avec mon ami le comte de Laugier-Villars; secrétaire de la légation de France, une chambre donnant de plain-pied sur le jardin, et tandis que nous devisions sur les douceurs de l'hospitalité, un bien dangereux voisin veillait dans l'ombre! En effét, le lendemain matin, je vis sortir de dessous le lit de mon compagnon un petit serpent qui était aussi venu chercher un refuge pendant la tempête. Nous parvinmes à le tuer: on me dit que c'était un ibiracuca, le plus dangereux reptile connu dans la province de Saint-Paul. On meurt, paraît-il, presque instantanément quand on a été mordu... Quel agréable camarade de lit!...

La rencontre de ces serpents, grands ou petits, est toujours une chose désagréable; mais en réalité le danger d'être mordu est bien moins grand qu'on ne pourrait le supposer. Que de fois n'en ai-je pas aperçu dans les bois, dans lés jardins, voire même sur les routes! Mais ces reptiles s'enfuient toujours à l'approche de l'homme, rampant lestement dans les grandes herbes, ou se perdant dans les arbres en montant de branche en branche pour essayer de fuir. Comme le serpent est avant tout craintif, il se tient en éveil et décampe au moindre bruit; il faut donc un hasard bien malheureux ou une absence complète des précautions les plus élémentaires pour les fouler aux pieds ou lès mettre en colère. Il suffît, pour s'en garantir à peu près sûrement, de frapper l'herbe d'un bâton ou de marcher avec prudence. La plupart des noirs vont partout nu-pieds; il est vrai que leur peau est durcie au point de valoir toutes, les chaussures du monde. Les cas les plus fréquents de morsures se présentent pendant la cueillette du café: quand les travailleurs attaquent les branches basses, les serpents leur piquent les mains; mais les nègres, fort experts en poisons et contrepoisons, se servent, quand ils sont mordus, d'une certaine liane extrêmement commune dans la contrée: ils en mâchent un morceau, avalent le jus et posent sur la plaie les filaments réduits par la mastication en une sorte de pâte. L'effet de ce remède est presque infaillible, et son emploi serait sans doute bien précieux en Europe contre les nombreuses piqures de vipères, dont les suites causent peut-être en moyenne plus d'accidents que tous les reptiles soi-disant terribles de ce pays.

Nous continuons notre excursion dans l'intérieur de la province en reprenant le chemin de fer jusqu'à l'extrémité de son parcours (3). Grâce à l'extrême lenteur de notre marche, nous avons le temps d'examiner le paysage, faisant parfois de longs arrêts en attendant qu'un troupeau de boufs, nonchalamment couchés sur la voie, veuille bien se déranger pour nous laisser passer.

A la station du Salto, nous prenons des voitures du pays. En fait de carrosserie, rien n'est curieux et ingénieux comme ces véhicules appelés trolls, dont les ressorts sont remplacés par des planches posées dans le sens du timon. Ces planches, faites d'un bois presque incassable et parfaitement flexible, résistent mieux que le fer et l'acier aux plus rudes cahots.

Mais aussi, quels chemins! si l'on peut appeler ainsi une suite de ravins, d'ornières profondes, de pentes invraisemblables, et souvent de grands trous. Qu'importe! le cocher n'en aborde pas moins bravement l'obstacle; les mules sautent, la voiture suit, on se croit perdu; mais non, bêtes, gens, véhicule, tout se retrouve au grand complet' de l'autre côté: on n'a eu que la peine de se cramponner à son banc pour ne pas être lancé bien loin dans l'espace. J'ai traversé ainsi vingt fois en voiture des passages que j'aurais crus infranchissables, et sur lesquels les cochers se lancent à fond de train. Je ne sais ce qu'il faut le plus admirer de leur adresse, de la fermeté de leurs poignets capables de maintenir ces quatre mules endiablées, ou de la solidité extraordinaire de leurs chars.

IV. LES FOURMILIÈRES

Itu, ....


(1) Le nom officiel est São Paulo. Aujourd'hui cette ville est reliée à Rio de Janeiro par le chemin de fer central, d'une longueur de 506 kilomètres. (C. S.)

(2) Saint-Paul, qui n'avait que 25,000 habitants il y a vingt ans, en renferme aujourd'hui plus de 180,000; toute la vieille ville portugaise a été démolie depuis vingt ans et a fait place à une cité toute nouvelle, qu'on salue déjà du nom de « Chicago de l'Amérique du Sud». (C. S.)

(3) Aujourd'hui la voie ferrée va jusqu'à rivière Rio Grande. (C. S.)

Tradução livre aproximada:

O Brasil.

III

SANTOS e São Paulo.

O contra-almirante do Quilio, comandante da estação francesa do Atlântico Sul, gentilmente me convidou para acompanhá-lo na Vênus, portando sua bandeira, para ir a Santos e, depois fazer uma excursão pela província de São Paulo [1].

Uma viagem em uma fragata tem alguma semelhança com a vida em um castelo quando chove: fica-se bem instalado, é verdade, mas é impossível de sair, e você tem que se distrair com seus próprios recursos. Nada faltava na Vênus, e as horas passavam muito agradavelmente, às vezes na popa ou no salão do almirante, ou no refeitório, onde a conversa, cheia de verve e humor, honrou totalmente seu direito de cidadania sob a bandeira francesa.

O objetivo da nossa viagem não foi, infelizmente, muito distante, e após umas 30 horas de velejar, nós ancoramos na baía de Santos para saudar com tiros de canhão a bandeira brasileira hasteada no forte.

O primeiro dia foi destinado a explorar as praias vizinhas, e fazer com a tripulação uma grande pescaria, onde cada lance feito trouxe muitos peixes de todas as formas e espécies. No dia seguinte, o barco a vapor nos rebocou em uma canoa pelo rio profundo e extenso que banha Santos.

Esta cidade está na situação mais feliz para servir de porto: dá as costas para a baía em si, e é separada por uma faixa de terra plana de mais de três milhas que a abriga completamente do vento oceânico. Hoje é um dos primeiros portos comerciais do Brasil: de lá partem todos os embarques de café que a província de São Paulo exporta em grande abundância.
 
As casas da cidade são construídas diretamente sobre o cais, alguns até mesmo sobre palafitas, em grande parte; exceto armazéns cheios de fardos de café, não há nada interessante para se ver, por isso não nos demoramos muito para subir no vagão para chegar a São Paulo.

A estrada de ferro que sobe as encostas da Serra do Mar faz grande honra aos engenheiros ingleses que a construíram: a ascensão é composta por quatro rampas sucessivas de uma inclinação considerável, e cada trem é puxado para cima com um cabo, por um motor a vapor. Uma das partes mais interessantes da rota é a passagem por uma ponte entre duas montanhas. Esta ponte, em plano inclinado, descreve uma curva elegante, com mais de duzentos e cinqüenta pés de altura. Por todos os lados, acima e abaixo dela, só se vê densas florestas, onde as árvores carregadas de flores se resolvem de forma encantadora sobre este fundo verde.
 
Chegando ao planalto que se estende indefinidamente a Oeste, não tardamos em chegar à capital provincial. São Paulo se tornou uma cidade muito animada por sua escola de Direito e o seu grande comércio de café
[2]. Ela também tem um convento de frades capuchinhos, de origem francesa, que nos recebeu com o mais amável entusiasmo, fazendo-nos as honras de sua casa, sua escola e seus jardins. O museu do estabelecimento é especialmente notável por uma coleção de cobras que abundam, ao que parece, nesta região, e alguns belas amostras minerais e geológicas. Foi-nos mostrada, entre outras coisas, uma pedra curiosa: é uma espécie de corte de granito com dois a três centímetros de espessura, e cuja flexibilidade é tal que pode ser fortemente dobrado sem quebrar.

Os padres insistiram para que visitássemos sua casa de campo, e nós aceitamos com prazer esta viagem no dia seguinte. Um capuchinho nos acompanhou a cavalo: é um homem amável, o Padre Geral, mas ele parece mais guerreiro que monástico, com sua longa barba, seu chapéu de feltro cinza com aba larga, seu roupão deixando ver botas armadas com enormes esporas! Depois de uma hora e meia a pé por um território lavado pela chuva e pouco habitado, o nosso cicerone nos parou e anunciou que estávamos sobre o ponto matemático da passagem do
Trópico de Capricórnio. Acreditamos em sua palavra, mas ao entrar na zona temperada, o sol é responsável por nos fazer sentir que não devemos levar muito a sério essa divisão geográfica importante.

Aqui estamos: a escola inteira se reuniu diante da casa para nos receber, e um grupo de jovens músicos nos acolheu com uma fanfarra alegre. Ao visitar o parque que rodeia esta casa de campo, vimos uma fantasia real, um prodígio de vegetação tropical: alguns meses atrás, o jardineiro cortou um belo cedro, fez duas vigas de tamanho desigual, que erigiu em cruz sobre um monte, uma espécie de calvário. Hoje a cruz tem raízes, e de suas três extremidades superiores saem belos ramos frondosos, formando um verdadeira árvore. Perto, há um outro tronco, serrado em ambas as extremidades e plantado, há uns quinze dias, e já está abundantemente decorado com arbusto verde. Então, quando eu deixar agora por algumas horas o meu guarda-chuva ou uma vara em um canto molhado, receio encontrá-lo coberto com vegetação exuberante!...

À noite, quando nos preparávamos para retornar a São Paulo, uma terrível tempestade: a viagem de volta ficou pouco atraente, e aceitamos a oferta de foi dormirmos no convento. Compartilhei com meu amigo o conde de Laugier-Villars, secretário da legação da França, um quarto no chão com vista para o jardim, e quando nós conversávamos familiarmente sobre os prazeres da hospitalidade, um vizinho muito perigoso nos vigiava na sombra! De fato, na manhã seguinte, vi saindo debaixo da cama de meu companheiro uma pequena cobra que também tinha vindo procurar abrigo durante a tempestade. Conseguimos matá-la: foi-me dito que era um ibiracuca, o réptil mais perigoso conhecido na província de São Paulo. Morre-se, ao que parece, quase que instantaneamente quando se é mordido... Que um agradável companheiro de cama!...

Encontrar essas cobras, grandes ou pequenas, é sempre uma coisa desagradável, mas realmente o perigo de ser mordido é muito menor do que se poderia supor. Quantas vezes eu já não as vi na floresta, nos jardins, mesmo nas estradas! Mas estes répteis fogem com a aproximação do homem, rastejando com agilidade na grama alta, ou se perdem nas árvores, subindo de galho em galho para tentar fugir. Como a cobra é, essencialmente, tímida, fica acordada e foge ao menor ruído, e por isso é acidente muito lamentável ou completa falta de precauções mais básicas pisar nela e irritá-la. Basta, para se prevenir quase com certeza, bater a grama com um bastão ou caminhar com cautela. A maioria dos negros andam descalços, e é verdade que a sua pele é endurecida a ponto de valer por todos os sapatos do mundo.

Os casos mais freqüentes de mordidas ocorrem durante a colheita do café: quando os trabalhadores atacam os ramos mais baixos, as serpentes mordem suas mãos, mas os negros, muito experientes em venenos e antídotos, quando são mordidos usam alguns cipós extremamente comuns no país: eles mastigam um pedaço, engolem o suco e colocam sobre a ferida filamentos reduzidos pela mastigação a uma espécie de pasta. O efeito desse remédio é quase infalível, e seu trabalho provavelmente seria muito valioso na Europa contra as muitas picadas de serpentes, cujas conseqüências podem causar mais acidentes, em média, que todos os répteis supostamente terríveis destes países.

Continuaremos nossa excursão pelo interior da província, tomando a estrada de ferro até o fim de seu percurso
[3]. Graças à extrema lentidão do nosso progresso, temos tempo para examinar a paisagem, fazendo às vezes longas paradas até que uma manada de bois, deitados preguiçosamente na pista, se disponha ao trabalho de nos deixar passar.

Na estação da cidade de Salto, tomamos carros no país. Em carroceria, nada é mais curioso e engenhoso que esses veículos chamados trolls, cujas molas são substituídas por pranchas colocadas na direção da lança. Essas placas, feitas de madeira quase inquebrável e perfeitamente flexível, resistem mais que o ferro e o aço aos piores solavancos.
 
Mas, também, que estradas! se se pode chamar assim uma série de ravinas, sulcos profundos, declives improváveis e buracos, muitas vezes de grandes dimensões. Seja qual for! o condutor não aborda menos bravamente o obstáculo; as mulas saltam, o carro prossegue, parece que estamos condenados, mas não os animais, pessoas, veículos, tudo chega em pleno vigor do outro lado: nós tivemos o castigo de nos apegarmos ao assento para evitar sermos lançados ao espaço. Atravessei vinte vezes de carro passagens que eu achava serem intransitáveis, e em que os cocheiros se lançavam em alta velocidade. Eu não sei o que mais admiro: a sua habilidade, a firmeza de seus pulsos capaz de manter estas quatro mulas endiabradas, ou a extraordinária força de suas carroças.

IV. Os formigueiros

Itu, ...


[1] O nome oficial é São Paulo. Hoje, esta cidade está ligada ao Rio de Janeiro pela Estrada de Ferro Central numa distância de 506 km. (C. S.)

[2] São Paulo, que tinha apenas 25.000 pessoas 20 anos atrás, hoje contém mais de 180.000, todos da cidade Português antiga foi demolida nos últimos vinte anos, deu lugar a uma cidade totalmente nova, que nós saudamos os já citados "Chicago da América do Sul". (C. S.)

[3] Hoje a ferrovia vai até o Rio Grande. (C. S.)